Le chamois
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Son domaine s'étend de la forêt d'épicéa l'hiver à la pelouse alpine l'été.
La population la plus importante se trouve dans le parc de la Vanoise où l'on dénombre plus de 5000 têtes.
Le mâle pèse de 40 à 50 Kg, la femelle 30 Kg. Ses cornes sont noires et courtes en forme de crochet.
La Kérato-Conjonctivite infectieuse, une maladie qui rend les chamois et bouquetins aveugles.
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Le bouquetin des Alpes
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D'apparence trapue, on le trouve sur les flancs de parois abruptes où il recherche les zones ensoleillées.
Son domaine est l'altitude, il descend que pour paturer tôt le matin et tard le soir.
Le mâle pèse entre 70 et 120Kg. Reconnaissable à ses immenses cornes qui peuvent atteindre plus d'un mètre de long.
Plus petite, la femelle ne dépasse guère les 50Kg et ses cornes sont courtes.
Le printemps voit la naissance des cabris et la séparation des couples, qui s'étaient formés l'automne pour les amours.
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La marmotte
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A l'origine cantonnée en plaine, les marmottes fûrent chassées par les hommes et se réfugièrent en montagne.
On les trouve de 1300 à 2800m. Les marmottes sont de petits mammifères vivant en colonnie autour des terriers dont elles ne s'éloignent guère.
Elle peut atteindre 6Kg avant l'hibernation qui dure jusqu'au mois d'avril.
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Ses traces dans la neige |
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Le lièvre variable
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Originaire du grand-Nord, ses mues successives lui assure une parfaite harmonie avec son milieu. Gris-brun l'été, il devient blanc l'hiver.
Vivant à plus de 2000m d'altitude, il est discret, de moeurs crépusculaires, donc difficile à observer.
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Ses traces dans la neige |
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L'hermine
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Blanche comme neige l'hiver, hormis l'extrémité noire de sa queue, brune comme la terre en été, c'est l'hermine.
Ses mues successives l'aident à passer inaperçue de ses prédateurs, tels l'aigle royal ou le renard.
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Le renard
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Le renard a l'aspect d'un chien svelte et assez petit.
Sa tête est allongée, son museau étroit. Ses oreilles grandes, pointues et dressées. Sa queue est touffu. La couleur du pelage est variable.
En Europe, le type de coloration suivant est le plus fréquent: dessus brun roux ; la gorge, ventre et face interne des pattes sont plus clair (allant jusqu'au blanc). La pointe de la queue est blanche.
Si la rage est maintenant assez bien contenue par vaccination, une parasitose très dangeureuse pour l'homme est transmise par le renard: l'échinococcose.
Les oeufs des vers contenus dans son instetin, disséminés dans la végétation, peuvent provoquer une maladie mortelle qui s'attaque au foie de qui aura avalé des fraises, des myrtilles ou des framboises dans les laver.
Une bonne proportion des renard est infectée.
Texte extrait du manuel de la montagne du CAF.
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Le grand Tétras
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Aussi appelé Coq de Bruyère, le grand Tétras a une envergure qui varie de 80 à 125 cm.
Il est de couleur sombre et possède une queue arrondie.
D'une longueur totale de 60 à 87 cm, le mâle (de 3 à 5 Kg) est plus lourd que la femelle (de 1,5 à 2,5 Kg).
Il a un vol court, reste le plus souvent à terre en été et dans les arbres en hiver et peut vivre jusqu'à 10 ans.
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Ses traces dans la neige |
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Le tétras-lyre
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Appellé également "petit coq de bruyère", il possède un beau plumage bleu-noir. Le dessous de la queue en forme de lyre est blanc et une caroncule rouge caractéristique est située au-dessus de chaque oeil.
Pour s'abriter de la tempête, il creuse sous la neige un conduit qui se termine en petite loge.
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Le lagopède
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Il reste au-dessus des forêts et affectionne les étendues désertiques entre 2000 et 3500m.
Gris, brun-roux et blanc en été; son plumage devient blanc en hiver.
Seul le bout de la queue reste noir.
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Le chocard
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Appelé à tort "Choucas", le chocard est facilement identifiable par son plumage noir, son bec court et jaune et ses pattes rouge.
Il vit en groupe, venant narguer en planant face au vent, les alpinistes et randonneurs au moment du pique-nique.
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L'Aigle royal
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Le plus grand des aigles d'Europe.
Plumage uniformément brun sombre, seuls le dessus de la tête et la nuque sont de coloration claire (brun clair à jaune doré).
En France, il ne niche que dans les montagnes des Alpes, des Pyrénées, et de Corse.
Il est très rare dans le Massif Central. Il fait sa réapparition dans le Jura et en Ardèche.
On estime sa population en France entre 274 et 288 couples environ (dont 180-185 dans les Alpes, 13-14 dans le massif central, 52-54 dans les pyrénées et 29-35 en Corse).
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Le Gypaète Barbu
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Plus familièrement appelé le « casseur d'os », le gypaète barbu est classé parmis les espèces en menacées.
Il avait disparu du massif alpin, mais un programme de réintroduction a été établi et est toujours en cours.
Il niche dans de hautes falaises, dans des surplombs. Un couple a souvent plusieurs aires.
Celles ci sont constituées de branches, d'herbes, de restes alimentaires et de laine de mouton.
En vol, sa silhouette est identifiable grâce à ses ailes pointues, et sa queue en forme de losange.
Remarquable planeur, le gypaète est capable de voler à 8000 m d'altitude. Il passe 80% de son temps en vol.
Le gypaète se nourrit de charognes. Il passe généralement après les vautours et consomme principalement les os,
dont il extirpe la moelle en les laissant tomber d'une très grande hauteur sur les rochers.
Au sein de la chaîne écologique, le rôle de ce rapace est primordial.
Le gypaète colore son plumage en se baignant dans certaines sources ou en se frottant contre des roches qui contiennent de l'oxyde de fer.
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La niverolle
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La niverolle vit à la limite des neiges éternelles.
Ce passereau peut être observé sur les roches près des refuges, au dessus des prairies et des zones d'éboulis.
Elle plane souvent et l'hiver est en groupe de plusieurs dizaines d'individus.
Tête grise, gorge noire, dos brun, ailes et queue noire et blanches, bec plus fin que celui des moineaux. En vol les ailes ont le bout noir.
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